Assurer la sécurité au quotidien pour tous les Montpelliérains

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Je serai le maire qui protège.

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"Beaucoup de nos concitoyens témoignent de leur sentiment d’abandon face à l’insécurité et aux incivilités. C’est insupportable. La sécurité des biens et des personnes relève d’un droit fondamental inscrit dans notre constitution, d’une liberté fondamentale : chaque citoyen, quel que soit son âge, quel que soit son genre, doit pouvoir circuler librement.

La sécurité est d’abord évidemment une mission de l’Etat mais aussi une compétence communale puisque le maire est garant de la tranquillité publique sur sa commune.

Je serai le maire qui réaffirmera le respect de la loi et des règles républicaines qui fondent la vie en collectivité. Je serai le maire qui assumera ses compétences devant les citoyens pour les protéger. Je serai un maire capable d’associer l’ensemble des acteurs de la sécurité et de la prévention (Etat, Justice, Département, associations…) pour prendre les problèmes à bras le corps ; travailler ensemble, c’est montrer que l’ensemble de la société fait bloc pour le respect de nos règles communes. Je serai le maire qui protègera les personnes les plus vulnérables, avec une politique volontariste et ferme.

Ma 1ère priorité est la mobilisation de tous les acteurs de la sécurité autour d’une véritable déclaration de guerre à la drogue. La drogue est un fléau social, c’est un enjeu de santé publique. Le trafic de drogue est un vecteur de délinquance et de criminalité. La petite délinquance d’aujourd’hui c’est la grande criminalité de demain.

Nous serons résolument volontaristes dans l’action et la prévention mais également fermes dans les réponses à apporter. En matière d’ordre public, je ne renoncerai jamais, je ne me résignerai jamais. Je serai au combat, avec la police, avec la justice, avec les Montpelliéraines et les Montpelliérains."

Michaël Delafosse

1Un plan anti-drogue

La drogue est un fléau à Montpellier et constitue le principal problème de l’insécurité engendrant délinquance, criminalité, trafic de stupéfiants devant les établissements scolaires, racket…  Aussi, la lutte anti-drogue sera une priorité de notre action et nous proposons une mobilisation générale de l’ensemble des acteurs avec un plan anti-drogue.

Des patrouilles devant les établissements scolaires

La police municipale sera postée devant les établissements scolaires et les équipements sportifs pour lutter contre le « deal », sécuriser et apaiser l’espace public et ainsi protéger la jeunesse. Un dialogue constant sera établi avec les chefs d’établissements.

Des caméras de vidéoprotection et une cellule de traitement des trafics

Nous repositionnerons des caméras de vidéoprotection sur les points identifiés de vente de stupéfiants. Nous mettrons en place une cellule opérationnelle de traitement des trafics qui mobilisera notamment les moyens de vidéoprotection pour les services enquêteurs de la police nationale afin d’accompagner la justice dans sa lutte contre le trafic de stupéfiants.

La création d’une brigade de sécurité du logement social avec 30 agents

Nous proposons de créer, en lien avec les bailleurs sociaux, une brigade de sécurité du logement social avec 30 agents. (voir le point 3).

Des sanctions administratives pour les commerces condamnés

Des sanctions administratives seront systématiquement prises pour les commerces condamnés pour trafic de drogue comme par exemple la suppression des droits de terrasse pour les commerces.

Un arrêté d’interdiction du protoxyde d’azote

Comme de nombreux maires l’ont déjà fait, un arrêté d’interdiction de la consommation du protoxyde d’azote ou gaz hilarant sera immédiatement pris après l’élection. Nous devons avoir un message clair en direction des jeunes.

Une demande à l’Etat pour obtenir un GIR, Groupe interministériel de recherches

Les Groupes interministériels de recherches (GIR), anciennement Groupe d’intervention régional, constituent une force réunissant tous les services concernés par « la lutte contre l'économie souterraine et les différentes formes de délinquance organisée qui l'accompagnent ». Ils sont particulièrement efficaces contre le trafic de drogue et nous demanderons à l’Etat d’en bénéficier.

Un programme de prévention pour les jeunes

Un programme de sensibilisation autour des méfaits de la drogue sur la réussite scolaire et les risques addictifs sera mis en œuvre par la Ville par l’intermédiaire du CODES 34 et proposé à l’ensemble des écoles (CM2), collèges et lycées en partenariat avec le Département et la Région.

La mise en œuvre d’un contrat local de santé avec un volet spécifique sur la drogue

Le Contrat local de santé (CLS) est l'instrument majeur de mise en œuvre du Projet régional de santé dans les territoires. Le CLS porte sur l’ensemble des champs de l’ARS : la promotion de la santé, la prévention, les politiques de soins et l’accompagnement médico-social. Il n’y en a pas actuellement à Montpellier et nous le mettrons en œuvre avec un volet spécifique de prévention contre les drogues. Sa première priorité sera la lutte contre les drogues et les addictions.

Un conseil des droits et devoirs des familles

Montpellier ne dispose pas de Conseil des droits et devoirs des familles. Cette instance permet pourtant de recevoir des familles avec des enfants qui peuvent poser des problèmes et de leur proposer des solutions ou d’informer les autorités compétentes. Nous créerons un tel conseil qui sera notamment composé de membres du Conseil départemental, de l’Education nationale et des bailleurs sociaux. Il permettra de responsabiliser les familles et les jeunes dans une démarche de fermeté face aux incivilité et actes de délinquances, et notamment le trafic de stupéfiants, avec la mise en place de mesures de réparation et de citoyenneté tout en assurant un accompagnement parental et éducatif.

Plus de travaux d’intérêts général (TIG) et de mesures de réparation pénale

Toute infraction même minime doit connaître une réponse. Nous prenons l’engagement d’augmenter fortement le nombre de travaux d’intérêt général (TIG) accueillis par la Ville de Montpellier afin d’encourager cette mesure éducative et salvatrice. Les entreprises de Montpellier seront mobilisées pour développer également ces TIG.

Nous serons également aux côtés de la Justice pour les réparations pénales, mesures éducatives prononcées par un magistrat à l’égard d’un mineur et alternatives aux poursuites pénales.

2La création d’une police des transports

L’amélioration de l’attractivité des transports en commun sera une priorité de notre mandat afin de favoriser la transition écologique. Cela passe par notre mesure phare de la gratuité des transports pour les habitants de la Métropole mais aussi en sécurisant le réseau.

Une police intercommunale des transports publics de 30 agents

Aussi, nous créerons une police intercommunale des transports publics avec 30 agents qui patrouilleront dans les tramways et les bus de TAM ainsi que sur les quais. Leur rôle sera d’intervenir lors d’incivilités, de soutenir d’éventuelles victimes, de faire descendre des rames les personnes qui posent problème en attendant la police nationale et de signaler tout incident au poste de commandement. Cette police des transports sera mise en œuvre par le Président de la Métropole en concertation avec les maires comme le prévoit la loi(1). Un exemple existe déjà à Orléans depuis 2004 et le Maire de Nantes envisage de le mettre en œuvre.

(1) Le président d’un Etablissement public de coopération intercommunal peut créer une police intercommunale en recrutant des agents de police municipale dans le but de les mettre à disposition de l’ensemble des communes (décret n° 2003-92 du 29 janvier 2003 se référant à l’article 43 de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité. https://www.weka.fr/administration-locale/-pratique/police-municipale-dt29/la-police-intercommunale-des-transports-6483/

3La création d’une brigade de sécurité du logement social

Parmi les incivilités qui agacent le plus nos concitoyens figurent le « squat » des halls d’immeuble avec notamment les « deals » de drogues et toutes les nuisances qui en découlent, particulièrement dans les logements sociaux.

C’est dans cet esprit que la Ville de Paris a mis en œuvre le « Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance »[1] qui patrouille la nuit dans les parties communes de 500 résidences d’habitat social dans l’objectif d’y maintenir la tranquillité.

Une brigade de sécurité du logement social avec 30 agents

Nous proposons, en lien avec les bailleurs sociaux publics et privés, de créer une brigade de sécurité du logement social avec 30 agents. Sa mission principale consistera en la réalisation de rondes dissuasives et de la communication en temps réel des dysfonctionnements ou dégradations relevées lors de ces rondes aux services techniques et de police.

4Le redéploiement de la police municipale vers les quartiers

Les policiers municipaux doivent être connus et identifiés par les habitants dans les quartiers afin que ceux-ci puissent les interpeller directement et dialoguer avec eux pour anticiper et régler les problèmes. Nous proposons donc d’ancrer la police municipale dans les quartiers.

Une présence quotidienne dans les sept grands quartiers de la ville

Nous redéployerons les 183 agents de la police municipale avec une présence quotidienne dans les sept grands quartiers de la ville. Ces policiers municipaux, organisés en huit unités territoriales de proximité (les sept grands quartiers plus le cœur de ville), deviendront des experts de leur terrain grâce aux contacts réguliers avec l’ensemble des acteurs des quartiers : associations, centres sociaux, maisons pour tous, écoles, collèges, lycées, commerçants, habitants… Ils auront vocation notamment à sécuriser les lieux publics et les établissements scolaires lors des entrées et sorties, lutter contre les incivilités, le bruit, les conflits de voisinages...

La création de huit unités territoriales de proximité

Afin d’accompagner le redéploiement des effectifs sur le terrain, nous créerons huit unités territoriales de proximité : une pour chaque grand quartier plus une spécifique pour le cœur de ville. Elles permettront d’identifier et de résoudre les problèmes au plus près du terrain. Chaque année, une rencontre publique entre l’unité territoriale et les habitants du quartier sera organisée pour faire un point.

La mise en place d’équipes mixtes policiers-médiateurs

Nous constituerons des équipes mixtes avec des policiers municipaux et des médiateurs de terrain (médiateurs sociaux, chargés de la politique de la ville, éducateurs...) afin de faciliter le dialogue et de détecter les problèmes.

Un nouveau poste de police mutualisé à l’Ouest de la ville

En plus du poste central de commandement (PCC) à côté de l’Hôtel de Ville, un poste de police municipale, ouvert au public, sera établi à l’Ouest de la ville dans le secteur Paillade/Celleneuve/Alco. Nous proposerons à l’Etat une opération de construction d’un commissariat commun police nationale-police municipale car les locaux actuels du commissariat de police nationale à la Paillade sont vétustes et peu adaptés.

Quatre nouveaux véhicules fourgon PC mobiles

Par ailleurs, quatre nouveaux PC mobiles (poste de commandement) sous la forme de véhicules fourgon, comme celui déjà existant, seront commandés afin d’accompagner les unités territoriales de proximité dans chacun des sept grands quartiers qui y proposeront des permanences et assurerons des missions de surveillance.

Une unité spécifique cœur de Ville ; des patrouilles présentes 24h/24

Une unité spécifique « cœur de ville » sera déployée afin de régler les problèmes du centre-ville et de renforcer son attractivité. Nous engagerons notamment une reconquête de la Comédie et de l’axe gare- rue Maguelone- rue de la Loge avec des patrouilles présentes 24h/24 avec un PC mobile et/ou véhicule d’intervention.

5Des mesures de protection spécifiques pour les femmes

Les femmes sont souvent plus vulnérables que les hommes dans l’espace public. Les violences faites aux femmes et les féminicides sont en augmentation au sein de la cellule familiale. Nous proposons donc des mesures spécifiques pour mieux les protéger.

La création de la police des transports

Prendre les transports en commun le soir est souvent une source d’inquiétude pour une femme seule. La création de la police des transports est donc une première réponse importante (voir le point 2).

Des arrêts du bus à la demande après 20h

Comme cela a déjà été mis en œuvre ailleurs, les bus pourront s’arrêter à la demande sur leur parcours, hors des arrêts prévus, pour des femmes qui se signaleront au chauffeur après 20h.

Des cours de self-défense gratuits

Nous proposerons en lien avec les clubs sportifs de la ville des cours de self-défense gratuits notamment dans les Maisons pour tous.

Un nouvel espace dédié à l’accueil des femmes victimes de violences ou en danger

En complément du CHRS Elisabeth Bouissonnade, créé en 1979 sous l’impulsion de Georges Frêche et du CIDFF, nous créerons un nouvel espace pour accompagner, conseiller et orienter les femmes seules, ou avec enfants, en danger et ayant subi des violences conjugales ou des violences intra-familiales. Ce lieu visera principalement les jeunes femmes, les jeunes mères de famille. La priorité sera leur mise à l’abri, leur protection, la sécurisation de la scolarité des enfants. Il sera également un centre de consultation post-traumatique ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il accueillera en son sein des médecins, des psychologues, une aide juridictionnelle et des chambres d’urgence. Ce centre sera gratuit et accessible à toutes.

6Assurer la transparence et associer les citoyens

La sécurité est un sujet grave et difficile à traiter. Le baromètre, le fameux « sentiment d’insécurité » est souvent subjectif. Nous croyons que c’est dans la transparence la plus totale, comme pour le reste de nos actions, que nous devons mener les politiques de lutte contre l’insécurité et en y associant au maximum les citoyens.

Des rencontres sur la sécurité dans les 7 grands quartiers

Premier engagement important concomitant à la création des unités territoriales de proximité (voir point 4) : l’organisation d’une réunion annuelle dans chacun des sept grands quartiers pour faire un point sur la sécurité et rencontrer les policiers municipaux et acteurs de la sécurité responsables dans le quartier.

Intégrer les habitants au CLSPD

Le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) a pour mission la centralisation des informations relatives aux problèmes de tranquillité publique et de prévention de la délinquance et la mise en place d'actions pour y remédier. Il n’inclut pas actuellement les habitants et nous proposons de les y intégrer.

Mettre en place une Commission des libertés publiques et publier les données de la police municipale

Nous mettrons en place une commission des libertés publiques (qui existe à Toulouse par exemple) pour améliorer la transparence en matière de tranquillité et de sécurité publique afin de conforter la confiance de la population. Dans le même esprit nous publierons les données de la police municipale sur l’open data.

Organiser des assises de la tranquillité publique

La convention de coordination entre la police municipale et la police nationale arrive à son terme. Sa redéfinition est prévue pour 2020. Ce sera l’occasion d’organiser des assisses de la tranquillité publique qui seront ouvertes à tous.

 

7Une application pour signaler les dégradations et les incivilités sur la voie publique

Les petites dégradations, les incivilités, le manque de propreté des espaces publics, les encombrants qui ne sont pas collectés… ; tous ces désagréments du quotidien participent au sentiment d’insécurité. Il est nécessaire d’y remédier le plus tôt possible, tant qu’ils sont peu nombreux et avant qu’ils ne s’accumulent, en réparant, nettoyant, évacuant, etc. ce qui doit l’être. 

Être le plus réactif possible

Aujourd’hui, pour signaler les désagréments sur la voie publique concernant le cadre de vie, la propreté, la police municipale… ; il faut soit appeler un numéro de téléphone soit remplir un formulaire sur internet auprès du service Montpellier au Quotidien.

Nous proposons la création d’une application pour smartphone qui facilitera grandement la remontée d’information, grâce à la géolocalisation, et qui permettra également aux citoyens de suivre les étapes de traitement de leurs réclamations dans les délais les plus rapides possibles. Cette application offrira également la possibilité d’être informé lorsque des travaux sont programmés dans le quartier.

8Développer une culture de prévention des risques

Une réserve citoyenne communale face aux catastrophes naturelles

Notre territoire est vulnérable. Nous avons tous en mémoire des évènements majeurs : tempête de neige où la ville fut paralysée en février 2018, épisodes cévenols intenses, canicules, incendies de forêt... Le plan communal de sauvegarde (PCS) sera complété par la création d’une réserve citoyenne communale composée de volontaires. Cette réserve, préalablement formée aux risques, sera mobilisable lors de crises pour venir en appui des différents dispositifs.

La possibilité pour les parents d’élèves de s’abonner au service d’alertes

Les parents d’élèves qui le souhaiteront pourront s’abonner gratuitement à des service d’alertes « (il existe un exemple à Castelnau-le-Lez avec la société Predict) pour anticiper les risques de catastrophes naturelles.

9Un maire aux côtés de l’autorité publique

Les collectivités aux côtés des agents en se portant systématiquement partie civile

Tout agent dépendant du service public ou exerçant dans des locaux municipaux (écoles…) ou métropolitains qui subira une agression dans l’exercice de ses fonctions sera accompagné par la collectivité qui se constituera systématiquement partie civile pour le protéger.

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Schéma de l’organisation des effectifs que nous proposons 

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Police Municipale
183 agents

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Police des transports
30 agents

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Brigade de sécurité du logement social
30 agents

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Réserve citoyenne de volontaires

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