Economie & CoViD-19

12 mars 2020
coronvirus

En préambule de la conférence de presse du jeudi 12 mars 2020, Michaël Delafosse s’est exprimé sur le COVID-19 et les mesures à envisager pour l’économie localement.

 

J’adresse tout d’abord mes remerciements et mon soutien à tous les personnels de santé pour leur dévouement et leur mobilisation dans cette situation extrêmement sensible.

La pandémie du coronavirus qui traverse notre planète, notre continent, notre pays, notre métropole, notre ville, mérite une série de mesures.

J’ai annoncé il y a quelques jours des mesures sociales et d’assistance envers les populations que je mettrai en place dès le 23 mars, si les Montpelliérains m’accordent leur confiance.

La crise sanitaire que nous traversons annonce à l’évidence un arrêt de l’activité économique pendant quelques semaines.

La Ville et la Métropole se doivent d’accompagner les commerçants, les artisans, les acteurs culturels et sportifs, les entrepreneurs, les salariés de notre territoire pendant cette période.

  1. Maintien des subventions sollicitées pour des évènements culturels et sportifs, foires et salons, même annulées.
  2. Demande à l’Etat, la mise en place d’un fonds de solidarité et de soutien pour les intermittents, et autres acteurs du monde culturel et sportif.
  3. Pour la Ville et la Métropole, dégrèvement, report et échelonnement de la CFE, des taxes et droits de terrasses et d’occupation du domaine public, pendant le temps du confinement.
  4. Abondement par la Métropole du fonds de garantie d’emprunt pour les entreprises durant la période : 1M€ (qui s’ajoute au 5M€ de la Région)
  5. D’ici la fin du mois, mise en place d’une réunion de crise avec l’ensemble des acteurs (collectivités, monde économique, Etat,  banques publiques et privés) :
    • pour demander le report de trois mois des remboursements d’emprunt des entreprises aux banques ;
    • pour demander à l’Etat, l’exonération des cotisations patronales et salariales durant la période ;
    • pour financer avec la Région et l’Etat le reste à charge pour les entreprises en cas de chômage partiel de 70% aujourd’hui à 30% pendant la crise.

 

 

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