POUR UN PLAN GLOBAL « URGENCE MOBILITÉS »

Texte

Partager la voirie en faveur de la marche, du vélo et des transports en commun pour apaiser la ville.

Texte

Exemple de réaménagement favorable aux modes actifs (vélos, piétons) sur l’avenue de Toulouse.

Texte

L’équipe de « La gauche qui nous rassemble ! » propose un plan global pour les mobilités lors du prochain mandat avec une grande orientation : réduire la place des grandes artères et partager la voirie en faveur de la marche, du vélo et des transports en commun. Il ne s’agit plus de progresser par petite touche mais de repenser l’ensemble de nos déplacements. « Le but n'est pas d'interdire la voiture, mais de rendre plus désirable des modes de déplacement doux* dans un espace plus apaisé » comme le disait déjà Bernardo Secchi en 2013 dans le cadre du projet Montpellier 2040. Nous devons désormais prendre soin de notre ville et l’apaiser pour une meilleure qualité de vie de toutes et tous.

Au travers de cette ambition nouvelle pour les mobilités, nous voulons que Montpellier rejoigne les grandes villes du monde engagées dans la réduction des émissions de CO2 et la pollution de l’air.

Première mesure phare : la gratuité des transports pour les habitants de la Métropole présentée dès septembre 2019. Cette révolution sera accompagnée d’un vaste plan d’investissement « urgence mobilités » dans tous les domaines : vélo, piéton, bus à haut niveau de service, tramways, changement du plan de circulation et achèvement des contournements routiers.

Ce plan sera responsable financièrement puisque nous n’augmenterons pas les taux d’imposition des ménages. Nous ferons des choix sur les dépenses de fonctionnement de la Métropole. L’investissement pour les mobilités sera prioritaire et non plus la coûteuse expansion de la ville. 

Enfin, plus personnellement, car je crois qu’il faut montrer l’exemple, de la même manière que je me déplace simplement à vélo et en tramway aujourd’hui, je continuerai à utiliser des modes de déplacement écologiques.

Michaël Delafosse

Texte

Notre projet mobilités en résumé

I. Faire à nouveau de Montpellier une ville référence pour les mobilités durables : vélo, marche, transports en commun

Notre plan global « urgence mobilités » donnera la priorité au partage de la voirie en faveur de la marche, du vélo et des transports en commun.

Un Plan Mobilités actives de 100 millions d’euros.

  • Construction d’un Réseau Express Vélo (REVé) depuis le centre-ville vers Castelnau, le rond-point du Grand M, les facultés.
  • Réalisation d’un anneau vélo autour du centre-ville avec des pénétrante cyclables.
  • Programme d’aménagements pour se rendre à l’école à vélo.
  • Doublement des arceaux pour les vélos, installation de box fermées, grand parking à côté de la gare St-Roch.
  • Création d’un dimanche sans voiture.
  • Nouveaux Vélomagg avec des vélos électriques et service de location longue durée de vélos électriques.
  • Plan piéton pour développer la marche entre les quartiers et vers les écoles.
  • Réalisation de passerelles au-dessus du Lez à la station de tram Pompignane (ligne 4) et au-dessus de l’avenue de la Liberté pour l’accès au collège Gérard Philippe.
  • La Ville apaisée avec le passage à 30 km/h partout sauf les grands axes.

Gratuité des transports en commun pour les habitants de la Métropole.

Bureau des temps pour optimiser les transports.

II. Eradiquer le trafic de transit avec un nouveau plan de circulation

Pour réussir notre plan « urgence mobilités », il faut revoir profondément le plan de circulation du centre-ville afin de supprimer la circulation de transit qui empoisonne le quotidien de bons nombres de nos concitoyens.

  • Refonte du plan de circulation du centre-ville. Suppression de la circulation de transit.
  • Partage de la voirie au profit des cyclistes et des piétons.
  • Bouclage des contournements Est et Ouest (DEM et COM) pour renvoyer le trafic de transit.
III. Rattraper le retard sur les grandes infrastructures : bus, tramway, train

Durant le mandat écoulé, tous les grands projets d’infrastructures ont été renvoyés à plus tard. Nous prévoyons un ambitieux plan pour rattraper le retard.

  • Quatre lignes de bus à haut niveau de service (bus avec des sites réservés) dans la ville.
  • Etudes de projets de bus sur les anciennes voies ferrées vers Poussan (Ouest) et Castries (Est).
  • Voie réservée aux bus sur l’A750 et l’A9.
  • Réaliser la ligne 5 du tramway et le raccordement à la gare TGV Sud de France.
  • Créer des Pôles d’échanges multimodaux à Notre-Dame de Sablassou et Villeneuve-lès-Maguelone.
  • Encourager le covoiturage, l’autopartage et développer les parkings-relais.
IV. Une méthode : la concertation et la transparence

Tous ces projets seront largement concertés avec les habitants, les associations et les professionnels. C’est un engagement majeur

 

Texte

I. Faire à nouveau de Montpellier une ville référence pour les mobilités durables : vélo, marche, transports en commun

Un plan mobilité actives de 100 millions d’euros

Un manque cruel de pistes cyclables

Montpellier est une ville idéale pour le vélo avec un climat favorable et peu de relief. Pourtant la part modale du vélo reste faible (4 % contre 15% à Strasbourg dans la ville) en raison du manque d’infrastructures adaptées. L’enjeu du prochain mandat est de rattraper ce retard avec un investissement massif en faveur des mobilités actives et en écoutant et prenant en compte les besoins des cyclistes.

Le Faubourg de Figuerolles rénové symbole du gâchis et de l’inaction de l’équipe sortante

Le Faubourg de Figuerolles tout juste rénové, sans piste cyclable et sans végétalisation, incarne à lui seul l’inaction et les renoncements de l’équipe sortante pour les mobilités actives. Michaël Delafosse, dès 2013, dans le cadre de la vaste démarche d’urbanisme « Montpellier 2040 » proposait un projet de rue apaisée.

Faubourg Figuerolles

 

Les demandes des cyclistes

En échangeant avec les cyclistes et les associations, nous avons identifié trois demandes principales qui constituent l’ossature du plan vélo que nous proposons :

  • la création d’un réseau cyclable complet et sans coupure ;
  • le besoin pour les cyclistes d’être séparés de la circulation automobile ;
  • l’entretien du réseau cyclable.
Un grand plan d’investissement de 100 millions d’euros

Nous proposons un vaste plan d’investissement de 100 millions d’euros pour créer des infrastructures adaptées dans toute la ville et la métropole. Ce plan comprendra la création d’un Réseau Express Vélo (REVé), de nombreuses pistes cyclables protégées avec une priorité à la résorption des coupures, des aménagements autour des écoles et de multiples actions en faveur du vélo. Celui-ci sera concerté, planifié, transparent et réactualisé annuellement.

Une large concertation préalable

Au-delà de l’inaction, le principal reproche émis par les cyclistes contre la Municipalité actuelle est de ne pas les écouter. Nous nous engageons à concerter largement ce plan dès le début du mandat, avec l’ensemble des citoyens. Par ailleurs, un comité de pilotage et de suivi présidé par le Maire de Montpellier et Président de la Métropole sera mis en place. Un élu, compétent et responsable, chargé des mobilités actives sera nommé.

La construction d’un réseau express vélo (REVé)

La construction d’un réseau express vélo est une demande forte des cyclistes pour traverser rapidement l’agglomération et rendre le vélo compétitif par rapport à la voiture pour les déplacements domicile-travail. Nous développerons un tel réseau dont l’armature pourrait être constituée (après concertation) de trois branches autour du centre de Montpellier :

  • vers Castelnau-le-Lez par l’avenue de Nîmes/François Delmas ;
  • vers le rond-point du Grand M par l’avenue de Toulouse ;
  • vers les Facultés par le quai du Verdanson puis l’avenue Charles Flahault.
Rev

 

Proposition de requalification de l’avenue de Toulouse avec une piste cyclable centrale

Exemple emblématique de ce réseau REVé, l’avenue de Toulouse sera réduite à deux fois une voie pour l’automobile ; une large piste cyclable sera implantée en son centre. Elle pourra être cofinancée par le budget de la ZAC EAI.

Avenue de Toulouse à Montpellier

 

Un anneau vélo autour du centre-ville

La mise en place d’un nouveau plan de circulation dans le centre de la ville avec la suppression du trafic de transit (voir point II) permettra de créer un réseau circulaire de pistes cyclables « anneau vélo » autour du centre-ville. Des pénétrantes cyclables s’y grefferont depuis les faubourgs.

Exemple de réflexion pour la création d’un anneau vélo autour du centre ainsi que des pénétrantes

exemple

 

Des aménagements cyclables autour des écoles

Autre priorité, nous aménagerons des itinéraires sécurisés pour se rendre à l’école, au collège, au lycée à vélo et à pied. Les écoles seront également équipées de parkings vélos et trottinettes. Par ailleurs, nous développerons un programme d’apprentissage spécifique au vélo pour les enfants.

Sécuriser la pratique

Nous sécuriserons la pratique du vélo avec un ensemble de mesures que nous mettrons progressivement en œuvre durant le mandat :

  • lutter contre le vol en doublant le nombre d’arceaux pour les vélos, création de box vélos fermées près des lieux d’intermodalité (gares, parkings) ; le parking vélos promis depuis des années à côté de la gare Saint Roch sera réalisé en priorité.
  • sanctionner les incivilités en appliquant la tolérance zéro aux stationnements et circulations sur les trottoirs et voies cyclables ;
  • développer un outil numérique de remontée des problèmes et y répondre ;
  • prévoir des itinéraires sécurisés de déviation pour les vélos lors des travaux ;
  • organiser des campagnes de marquage des vélos ;
  • équiper les carrefours de sas vélos ;
  • Mettre en place la ville apaisée ou « ville 30 » avec l’instauration des 30 km/h maximum en dehors des grands axes (voir plus loin).
Faciliter l’usage

L’usage du vélo sera facilité et encouragé avec là aussi de multiples actions pro-vélo :

  • généraliser les cédez-le-passage cyclistes aux feux ;
  • proposer des cartographies numériques et papier pour faciliter les trajets ;
  • généraliser les panneaux d’indication et balisage de voies ;
  • développer les services aux cyclistes : location, réparation, etc. ;
  • imposer aux promoteurs immobiliers des aménagements innovants pour le vélo
Promouvoir le vélo

Enfin la pratique du vélo sera promue auprès de tous les publics :

  • créer un dimanche sans voiture ;
  • mettre en œuvre une démarche « ville apaisée » en communiquant et éduquant à la culture vélo (grand public, écoles, employés municipaux et métropolitains, élus qui montrent l’exemple) ;
  • les techniciens et ingénieurs des services municipaux et métropolitains seront formés aux mobilités actives.
La refonte complète de l’offre Vélomagg

Les Vélomagg sont un service de VLS, Vélo en libre-service, comme il en existe dans de nombreuses agglomérations en France. Celui de Montpellier souffre de sa vétusté. Aucun investissement majeur n’a été réalisé depuis longtemps et il est déficitaire de près d’un million d’euros par an. Nous repenserons et relancerons les Vélomagg avec un appel d’offre ouvert pour du matériel et un service plus attractif et moderne et qui intègrera des vélos électriques. Les VLS servent fortement au changement de comportement des usagers qui ne sont pas engagés par l’achat d’un vélo.

Un service de location longue durée de vélo électrique

Le principal frein à l’achat d’un vélo électrique c’est son prix élevé et l’incertitude qu’il sera rentabilisé. Rennes Métropole, par l’intermédiaire de son service de transports en commun « Star », propose une offre originale de location de vélo électrique de longue durée avec option d’achat. Nous proposerons un service identique à Montpellier. A Rennes, les tarifs démarrent à 110 euros par an pour un abonné aux transports en commun et le service « cartonne » avec 1800 vélos proposés au public en 2019 selon Ouest France.

Texte

Un plan piéton pour développer la marche à pied

La marche est le 1er mode de déplacement à Montpellier

On le sait peu mais la marche représente 36 % des déplacements dans la ville de Montpellier en 2014 devant la voiture (32 %). Or « la qualité des parcours offerts aux piétons influence directement leur choix modal. Elle conditionne également la fréquence et la longueur des trajets effectués à pied et le plaisir qui en est retiré » selon le CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement). De nombreuses villes et agglomérations travaillent donc sur des plans piétons pour accroitre les déplacements à pied comme la Ville de Strasbourg dès 2011. Montpellier a réalisé en urgence un schéma directeur des mobilités actives fin 2018 pour tenter de rattraper son retard sur le vélo mais oubliant la marche qui est un mode actif primordial ! Enfin la marche, tout comme le vélo, sont essentiels pour préserver la santé de nos concitoyens comme le recommande l’OMS.

Plus de place aux piétons dans la rue

Nous proposerons, pour la 1ère fois à Montpellier,  un plan piéton durant le prochain mandant qui assurera la promotion de la marche et accordera plus de place aux piétons dans l’espace public avec notamment des grands axes pour relier les quartiers et faciliter l’accès à l’école à pied. Une attention particulière sera portée à l’adaptation des infrastructures à destination des publics à mobilité réduite ou en situation de handicap (abaissement des trottoirs, largeurs, bandes podotactiles, etc.). Nous réaliserons progressivement des trottoirs dans les rues où ils sont absents.

Des investissements importants

Parmi les grands investissements que nous souhaitons mener dans le cadre de ce plan piéton, on peut notamment relever :

  • la création d’une passerelle sur le Lez pour relier l’arrêt de tram « Pompignane » (ligne 4) au quartier du même nom situé de l’autre côté du fleuve ;
  • l’installation d’une passerelle au-dessus de l’avenue de la Liberté pour sécuriser l’accès au collège Gérard Philippe.
Texte

La ville apaisée à 30 km/h

Autre mesure essentielle que nous proposons pour accompagner ce changement des usages : le passage à 30 km/h de la vitesse maximum autorisée en ville sauf pour quelques artères principales qui resteraient à 50 km/h. Cette mesure permettra de réduire la pollution, d’accroitre la sécurité mais aussi de fluidifier le trafic comme le montrent les différentes études réalisées. Plusieurs grandes villes ont déjà franchi le pas comme Grenoble en 2016 ou Paris en 2020.

Installer un bureau des temps

Nous créerons un bureau des temps dont l’intérêt a montré son efficacité dans beaucoup d’agglomérations. Celui-ci aura notamment la charge d’étudier les problèmes de saturation des transports et, en concertation avec les entreprises, collectivités locales, universités, lycées…, de proposer des modifications des horaires. Ainsi, par exemple, en 2007, les universités de Montpellier ont adapté leurs horaires d’ouverture pour fluidifier le trafic de la ligne 1 du tramway : faculté de sciences à 8h, université Paul Valéry à 8h15, faculté de droit à 8h30.

Texte

II. Eradiquer le trafic de transit avec un nouveau plan de circulation

La refonte du plan de circulation pour développer les mobilités actives

Le prochain mandat devra également être celui du courage politique pour revoir profondément le plan de circulation de Montpellier. Si on veut améliorer la qualité de l’air et développer les mobilités actives (marche, vélo…), il va falloir sortir la circulation de transit du centre-ville. C’est ce que nous proposons avec un ambitieux nouveau plan de circulation.

Supprimer la circulation de transit du centre-ville

Aujourd’hui on constate quotidiennement que de nombreux automobilises continuent de traverser le centre-ville de Montpellier en transit sans s’y arrêter. C’est notamment le cas par le tunnel de la Comédie (12 000 véhicules/jour) et sur les quais du Verdanson. Nous proposons de supprimer la possibilité de traverser ces zones tout en maintenant un accès automobile au centre. Ce principe a été adopté par de nombreuses villes comme Strasbourg par exemple dès 1994.

Un partage de la voirie au profit des cyclistes, des piétons et des bus

Ce nouveau schéma de desserte, qui supprimera la circulation de transit, libèrera également de l’espace pour les piétons, les vélos et les bus avec la possibilité d’aménager de vraies pistes cyclables, des trottoirs plus larges et des sites réservés aux bus.

Exemple de l’avenue Charles Flahault dont l’espace est aujourd’hui mal partagé

Exemple d'une rue mal agencé

 

Une large concertation avec les habitants

Comme pour l’ensemble de nos projets, la refonte du plan de circulation sera largement concertée avec l’ensemble des habitants et des professionnels travaillant à Montpellier.

Supprimer le trafic de transit avec le bouclage du COM et de la DEM

Supprimer la circulation de transit en ville ne sera possible que si l’on investit massivement dans les transports en commun, favorise les mobilités actives mais également en reportant une large part de la circulation automobile qui vient de l’extérieur de l’agglomération sur les contournements routiers. Pour ce faire, nous accélérerons le bouclage du « périphérique » Montpelliérain qui comporte le COM (Contournement Ouest de Montpellier), sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat, et la DEM (Déviation Est de Montpellier), sous maîtrise d’ouvrage du Département.

Stop à la congestion automobile de la ville

Montpellier est confrontée à une congestion croissante et il devient extrêmement difficile de circuler en voiture. Les classements nationaux et internationaux négatifs se suivent et se ressemblent (9e en France pour TomTom, 8e pour l'observatoire Inrix et même 3e par le temps perdu dans les embouteillages et aucune action n’a été menée par la Municipalité sortante. Ce sont près de 140 000 véhicules qui entrent et sortent chaque jour dans la ville de Montpellier soit 280 000 déplacements dégradant fortement la qualité de vie des Montpelliérains par les embouteillages et leurs nuisances : augmentation de la durée des déplacements, baisse de la qualité de l’air, bruit, incivilités routières. La pollution de l’air est l’une des préoccupations majeures des citoyens. A Montpellier, 40 % des émissions de CO2 proviennent des transports dont l’automobile. Selon le diagnostic établi par le Plan climat 2013-2018 de l’Agglomération, Montpellier émet 1,7 tonne équivalent CO2 par habitant contre 1,6 à Grenoble et 1,3 à Nantes. L’étude ATMO 2017 montre notamment que les seuils ne sont pas respectés à proximité des grands axes routiers. Cette pollution entraîne une forte dégradation de l’air dont toutes les études démontrent qu’elle est source de maladies et notamment de cancers avec 48 000 morts estimés en France.C’est pour cela que, parmi nos premières propositions de campagne en octobre 2019, nous avons indiqué vouloir installer des capteurs de pollution dans toutes les écoles de la ville afin de pouvoir mesurer les actions mises en œuvre. Elle est détaillée sur notre site internet .

Texte

III. Rattraper le retard sur les grandes infrastructures : bus, tramway, train

Créer un réseau de bus à haut-niveau de service


« Libérer les bus des embouteillages »

Quatre lignes de bus à haut niveau de service dans la ville

Nous nous engageons à réaliser des Bus à haut niveau de service (BHNS) pendant le prochain mandat, avec des sites propres réservés (actuellement, seulement 3% des trajets de dus sont en sites propres) sur les axes embouteillés, afin d’accélérer leur vitesse et de les rendre plus attractifs. Ces lignes recevront également un matériel adapté moderne et auront des fréquences plus importantes. C’est la garantie d’offrir rapidement un service de qualité dans tous les quartiers de la ville et pas uniquement ceux desservis par le tramway.

Les lignes urbaines visées :

  • Place de l’Europe – Millénaire – Eurêka - Notre-Dame de Sablassou ;
  • La Ronde Sabines - Charles De Gaulle (ligne des boulevards) ;
  • Ligne 6 actuelle : Peyrou – Euromédecine ;
  • Desserte du Millénaire depuis le parking-relais Circé à Odysseum par la rue Becquerel.

Désengorger l’Est et l’Ouest de la Métropole en réutilisant les anciennes voies ferrées et l’autoroute

Nous étudierons également des projets de BHNS suburbains novateurs pour encourager les déplacements pendulaires domicile-travail en transport en commun. Il faut pour cela que le temps de trajet soit réduit avec des sites réservés pour les bus là où il y a des bouchons.

Trois projets majeurs :

  • des bus à hydrogène sur l’ancienne ligne de chemin de fer vers Saint-Jean-de-Vedas-Fabrègues et Poussan ;
  • des bus à hydrogène sur l’ancienne ligne de chemin de fer de Sablassou à Castries.
  • une voie réservée pour les bus qui viennent de Gignac sur l’A750 (projet avec l’Etat, la Région et le Département).
Réaliser la ligne 5 de tramway et raccorder la gare TGV

Réaliser la ligne 5 et l’extension de la ligne 1 le plus rapidement possible

Nous réaliserons la ligne 5 de tramway le plus rapidement possible ; c’est une priorité pour décongestionner l’Ouest de la métropole et réduire la pollution. Trop de temps a été perdu pendant ce mandat alors qu’elle aurait dû être mise en service dès 2017. De même nous accélérerons le raccordement du tramway à la gare TGV Sud de France afin de faciliter la desserte pour les usagers.

Une navette bus directe St-Roch-Sud de France TGV

En attendant, nous mettrons en place une navette bus directe Montpellier Sud-de-France TGV -Montpellier Saint-Roch.

 

Pas de ligne 6 de tramway

Nous ne réaliserons pas de ligne 6 du tramway durant ce mandat car cela ne serait pas soutenable financièrement. Au-delà à de la ligne 5 à réaliser et de l’extension vers la gare TGV, les investissements seront réservés aux mobilités actives (vélos, piétons) et aux bus à haut niveau de service.

Etudier l’extension de la ligne 3 vers la mer

Le projet d’extension de la ligne 3 vers la mer sera étudié sérieusement durant ce mandat en collaboration avec la Région et la Communauté d’Agglomération du Pays de l’Or afin d’être éventuellement réalisé après 2026.

Créer deux Pôles d’échanges multimodaux

Autre moyen efficace de réduire la circulation dans la ville et la métropole, le développement des liaisons TER (Train express régionaux). Aujourd’hui la métropole dispose de seulement deux Pôles d’échanges multimodaux (PEM) à Baillargue et Montpellier Saint-Roch. La création de deux nouveaux PEM à Notre-Dame de Sablassou et à Villeneuve-lès-Maguelone encouragera fortement l’abandon de la voiture individuelle pour se rendre à Montpellier. Un troisième PEM devra également être étudié dans le quartier de Garosud/Tournezy. C’est une compétence régionale mais grâce à notre bonne entente avec la Région nous pourrons réaliser ces équipements.

Encourager le covoiturage, l’autopartage et développer les parkings-relais

Montpellier doit affirmer son ambition de smartcity pour tous les usages et notamment les transports. Nous mettrons en place un service de covoiturage en ligne comme cela existe déjà dans d’autres agglomérations notamment à Rennes avec Covoit’star. Nous accompagnerons le Département de l’Hérault dans son partenariat avec le service d’autostop « Rezo Pouce ». Nous développerons également les parkings-relais en lien avec les autres collectivités. Nous proposerons de créer des voies dédiées aux transports en commun et au covoiturage sur l’A750 et l’A9 si l’évolution de la règlementation le permet. Enfin, nous soutiendrons le développement de l’autopartage avec notamment le service Modulauto.

Texte

IV. Une méthode : la concertation et la transparence

Avec les associations et les citoyens

Non seulement nous avons la volonté de mettre en œuvre ces nombreux projets qui n’ont pas avancé durant le mandat actuel mais surtout, différence fondamentale, l’ensemble sera largement concerté avec les habitants. Nous prenons l’engagement ici de présenter le plus rapidement possible au début du mandat une orientation générale, pour tous les modes de transports, qui sera soumise à un large débat public. Car de tels projets ne peuvent plus être menés dans le dos des citoyens. Puis nous concerterons chaque type de projet avec les associations et les citoyens.

2014-2020 : le mandat de l’inaction et des renoncements

Le mandat qui s’achève aura été celui de l’inaction et des renoncements en matière de transports. La « saga » de la ligne 5 du tramway s’achèvera avec un retard minimum de huit ans et 70 millions d’euros de surcoût (elle aurait dû être mise en service en 2017). Le tramway n’aura pas été prolongé à temps pour l’ouverture de la gare TGV Sud de France occasionnant de nombreux problèmes de desserte pour les usagers. Aucun bus à haut niveau de service n’aura été mis en service durant ce mandat. Les mobilités actives (vélo, marche…) ont été méprisés durant quatre ans et demi jusqu’à ce que les citoyens imposent un changement d’orientation en novembre 2018 avec le mouvement #JeSuisUnDesDeux. Depuis, si la communication a été maximale, les réalisations, elles, sont minimales avec seulement quelques hectomètres de bandes cyclables alibis. Bien entendu le maire sortant nous promet désormais moult projets pour le prochain mandat. Mais comment croire à la sincérité d’une équipe qui a tant failli sur ces questions pendant six ans ?

Partagez sur vos réseaux :